« La lecture nous donne un endroit où aller lorsque nous devons rester où nous sommes » – Mason Cooley

mardi 19 avril 2016

Dragon Age : L'empire masqué de Patrick Weekes

Dragon Age  L'empire masqué Weekes

Trois fleurs : J'ai bien aimé, mais avec quelques réserves


Titre : Dragon Age : L'empire masqué
Auteur : Patrick Weekes 
Genre : Fantasy
Public visé : Adultes
Année de parution : 2014
Nombre de pages : 456 pages (Éditions Bragelonne, Milady)

Quatrième de Couverture :  L’Impératrice Célène d’Orlaïs a accédé au trône de la plus puissante nation de Thédas grâce à sa sagesse et à son esprit aiguisé, ainsi qu’à ses talents de manipulatrice sans scrupule. Désormais, l’empire qu’elle a mené jusqu’à l’âge des Lumières est menacé de l’intérieur par le conflit larvé opposant les templiers aux mages, tandis que la révolte gronde parmi les elfes opprimés. Pour sauver Orlaïs, Célène doit garder le pouvoir par tous les moyens.

Doté des facultés légendaires des chevaliers orlésiens, le grand-duc Gaspard a remporté d’innombrables victoires au nom de l’empire et de l’Impératrice. Mais avec l’échec du Cercle, le chaos semble imminent, et Gaspard doute que l’approche diplomatique de Célène suffise à garantir l’intégrité de l’empire. La grandeur d’Orlaïs est en jeu. Les temps exigent un nouveau dirigeant. Un guide ne jurant que par le code de la chevalerie.

Briala est au service de l’Impératrice depuis leur enfance. Confidente, espionne et amante de Célène, elle utilise subtilement sa position pour améliorer la condition des elfes d’Orlaïs. Mais lorsque les contingences politiques forcent l’Impératrice à choisir entre les droits des elfes et le trône, Briala doit prendre parti.

Dans cette histoire palpitante, campée dans l’univers du jeu primé Dragon Age™, les alliances et les serments se font et se défont au gré de la lutte acharnée à laquelle se livrent Célène et Gaspard. Néanmoins, quelle que soit l’issue de cette bataille, les elfes d’Orlaïs, qu’ils se tapissent dans les forêts ou croupissent dans les bas-fonds, pourraient bien décider du destin de l’empire masqué.


Ce que j'en ai pensé  : Une lecture dont je sors plutôt mitigée.

D'un côté, en bonne fan de Dragon Age, j'ai aimé me plonger au cœur de l'Empire d'Orlaïs. Les coutumes de la noblesse, les jeux d'influence et les luttes de pouvoir sont l'essence de cet empire ; et se retrouvent donc dans le roman L'Empire masqué. En particulier, on y apprend les origines de la guerre civile qui sévit sur Orlaïs dans Dragon Age Inquisition ; tout comme on découvre le passé des trois protagonistes rencontrés dans le jeu : Célène, Gaspard et Briala. On en apprend également davantage sur Ser Michel, un personnage secondaire rencontré dans le jeu, qui devient personnage principal dans le roman. En résumé, de quoi satisfaire la curiosité des fans !
En outre, j'ai bien aimé les conflits politiques, les stratégies militaires, et tout ce qui fait l'essence et l'intérêt de cet Empire fictif (au-delà de son inscription dans l'univers de Dragon Age). J'ai également aimé cette fin ouverte, dans l'épilogue, qui n'est pas sans rappeler le cliffhanger de Dragon Age Inquisition.    

D'un autre côté, le roman souffre de beaucoup de défauts : une traduction pas toujours heureuse, qui entraîne des confusions dans les descriptions ou les dialogues ; des scènes de combat nombreuses et pas toujours intéressantes ; des longueurs, notamment au début et à la fin du roman ; des personnages qui n'inspirent pas la sympathie et/ou qu'on a envie de secouer pour les faire réagir ; et un peu trop de fan-service (surtout au début, où tout est prétexte à caser une référence au jeu).

Ce fan-service, d'ailleurs, me semble incompatible avec une lecture indépendante du roman : si vous n'avez pas joué au jeu, je doute que vous trouviez de l'intérêt à ce roman. Et c'est un peu dommage de se reposer ainsi sur la licence vidéo-ludique.    
         
Mon avis en résumé : Un roman avec de bonnes idées, mais dont les défauts sont trop nombreux pour plaire aux profanes. Un roman à réserver aux fans, et uniquement les plus curieux. Appartenant à cette catégorie, j'ai, de fait, passé un bon moment.  


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